Un couple d'entrepreneurs bernois s'attaque aux déchets plastiques en mer avec du vin

Ocean Spirit

Un couple d'entrepreneurs bernois s'attaque aux déchets plastiques en mer avec du vin

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Berne - Sara Wiedmer et Mike Martin veulent protéger la mer et ses habitants du plastique. Pour ce faire, le couple d'entrepreneurs bernois s'associe à des viticulteurs bio. Pour chaque bouteille de vin de la marque Ocean Spirit vendue, 1 kilogramme de déchets plastiques est retiré du Mékong.

Sara Wiedmer et Mike Martin se lancent dans un nouveau projet. Le couple d'entrepreneurs bernois veut réduire les déchets plastiques dans les océans grâce au vin. Pour ce faire, Wiedmer et Martin ont créé la marque Ocean Spirit. Ici, pour chaque bouteille de vin bio vendue, 1 kilogramme de déchets plastiques est retiré du Mékong.

Il est absolument effrayant de voir ce que les "autoroutes du plastique" comme le Mékong "déversent chaque jour dans la mer", explique Martin dans un communiqué sur le lancement d'Ocean Spirit. "Nous sommes heureux de chaque sac plastique en moins qui ne peut pas être fatal à une tortue ou à un autre animal". Dans le cadre du projet Ocean Spirit, les déchets plastiques sont triés au Cambodge par l'entreprise allemande everwave et recyclés.

Pour les vins, Wiedmer et Martin s'associent à des viticulteurs bio du Palatinat et de Toscane qu'ils connaissent bien grâce au projet Souls Paradise. Dans le cadre de Souls Paradise, le couple d'entrepreneurs bernois a fait planter des arbres en Tanzanie et à Madagascar pour chaque bouteille de vin vendue. Pour le nouveau projet, les "viticulteurs bio passionnés et plusieurs fois primés" ont été immédiatement reconquis, explique Wiedmer.

Le rebranding de la marque en Ocean Spirit a été soutenu par be-advanced la promotion du site de Berne et le professionnel du design Michel Hueter. Bien sûr, l'élimination des déchets plastiques n'est pas une solution à long terme, estime Martin. Pour cela, il faut plutôt un changement dans la politique, l'économie et la société. Ocean Spirit doit toutefois attirer "plus d'attention" sur cette problématique. ce/hs